Des élèves de Terminale ayant suivi la spécialité HGGSP (Histoire Géographie Géopolitique & Sciences politiques) ont participé au FerMUN en janvier dernier. Il s’agit d’un Modèle des Nations Unies (débat pour jeunes étudiants suivant le format des négociations de l’ONU) organisé par le Lycée de Ferney-Voltaire situé à la périphérie de Genève. Les débats du FerMUN ont la chance de se dérouler dans les locaux prestigieux d’organisations internationales dépendant de l’ONU installées à Genève.
Le FerMUN cette année s’est déroulé du 11 au 13 janvier 2023 et les Nations Unies ont accueilli plus de 500 lycéens venant de 20 différents pays. Le thème débattu était l’Action pour le Climat. Ce thème est, bien sûr, fortement d'actualité à cause de l’urgence climatique, mais aussi du rôle moteur de la mobilisation des jeunes pour cette cause.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans une salle du Palais des Nations (ancien bâtiment de la SDN, devenu le siège de la partie de l’ONU installée à Genève). Les débats avaient principalement lieu sur le Campus Biotech, ainsi que dans le bâtiment de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM . Ces deux bâtiments comportent chacun de nombreuses salles équipées de micros, caméras et oreillettes pour accéder à une traduction en direct pendant les débats. Ce sont les salles où sont menés les vrais débats, ce qui rend ces salles très impressionnantes.
Le thème de la conférence était l’environnement.
Nous, les élèves du LFCG, représentions le Kenya dans 5 comités différents, chacun d’entre eux devant, à la fin de la procédure, aboutir à des résolutions répondant à différentes problématiques.
La conférence s’ouvre avec l’annonce de la problématique.
Suite à cela, les principaux pays concernés par la problématique font un discours exprimant leur position et leurs intérêts à propos de celle-ci.
Une fois les différentes positions exprimées, les représentants entrent dans une phase de lobbying où ils doivent échanger avec les délégués des autres pays pour trouver des points et des positions communes, ce qui leur permet de rédiger des clauses communes (ce sont des solutions qui répondent à la problématique) qui forment des résolutions.
Ensuite, les débats commencent! Les clauses sont lues et des amendements sont rédigés pour modifier ou supprimer des clauses.
Ces amendements sont ensuite débattus et des discours sont déclamés en faveur ou défaveur de ces amendements.
L’amendement est voté et nous passons au suivant. À la fin du débat, les délégués peuvent faire des discours pour encourager les autres à voter pour ou contre la résolution.
La conférence s’achève…
Bien sûr nous n’avons pas passé l’entièreté de notre voyage en salles de débats, nous en avons aussi profité pour visiter un peu Genève ! Entre le temps libre de visite du centre-ville, des monuments nationaux et des vues scéniques du célèbre Lac Léman, nous nous sommes vraiment régalées.
Article proposé par les élèves de Terminale HGGSP
Amélie D.-F. (T°1) ; Anna S. (T°7) ; Cassandre M.-F. (T°3) ; Elynn L. N. (T°2) ; Héloïse A. (T°4) ;
Lisa Y. (T°6) ; Margot V. Z. (T°1) ; Olivia D. (T°2) ; Olivia V. O. (T°5) ; Yasmine E. A. (T°5)
***
“Le FerMUN, c’est une expérience inoubliable qui développe des relations fortes, la stimulation des débats, et la confiance en soi. Le plus révélateur, c’est de se retrouver face à des élèves venant des quatre coins du monde et pourtant tous liés par une même passion. Cette atmosphère très spéciale suscite une énergie folle qui donne envie de monter sur la tribune et de s’exprimer, parce qu’on sait qu’on sera écouté. On développe d’ailleurs un attachement étrange pour ces individus qu’on ne croise que trois jours mais dont la rencontre laisse une marque: dès la fin de la conférence, tout le monde est pris par une sorte de vague de blues que beaucoup nomment le syndrome post-FerMUN, avec l’impression d’avoir vécu quelque chose à la fois extraordinaire, extrêmement intense et très court.” - Margot V. Z. (T°1)
“J’ai appris à utiliser un vocabulaire et une structure de débat très particuliers (ex: rendre la parole, remercier d’avoir reçu la parole, “motion to follow-up” pour reprendre la parole …). J’ai beaucoup aimé cette façon de débattre car elle était logique et facile à suivre afin de l’appliquer. De plus, cette façon de parler nous force à faire des phrases mieux structurées, claires et globalement éloquentes. J’ai aussi aimé cette façon de parler car c’est un langage qui est à la fois unique aux MUNs (seuls ceux qui ont fait des MUNs y sont habitués) mais pas exclusif au FerMUN (et donc commun à tous les MUNs). Donc par rapport à mon premier MUN (MFINUE 2021) j’ai pu renforcer cette compétence, quelque chose que j’espère construire dessus à mon prochain MUN (avec un peu de chance à l’université)”. - Amélie D.-F. (T°1)
“J’ai trouvé que c’était plus facile de socialiser avec les autres quand on pouvait se cacher derrière une façade de rôle de pays. Ça m’a beaucoup plu d’apprendre sur la vie des autres délégués: où ils habitent, quelle nationalité, de quel type de lycée ils viennent. De plus, dans mon comité, il y avait une grande majorité de délégués complètement bilingues en anglais et en français, même s’ils venaient de lycées en France, au Danemark, à Marrakech, en Suisse, en Espagne, etc. Certains faisaient même l’OIB (comme moi) dans ces pays autour du monde. C’était réconfortant de savoir que ma culture bilingue (ex: parler franglais) n’était pas exclusive à moi et les autres élèves du lycée Charles de Gaulle. J’ai ainsi trouvé que j’avais beaucoup en commun avec les autres délégués, ce qui a renforcé notre lien”. - Amélie D.-F. (T°1)
“J’ai beaucoup aimé pouvoir dialoguer avec d’autres élèves du monde, qui avaient mon âge mais dont les vies quotidiennes sont différentes de la mienne. Certains de mes camarades venaient de lycées en Australie, d’autres du Qatar ou encore du Costa Rica; c’était super intéressant d’échanger sur les différentes vies de chacun d’entre nous, et de se former des contacts à l’étranger que l’on pourra garder pour toujours”. - Olivia V.O. (T°5)
« Avoir participé au FerMUN est une expérience très enrichissante mais aussi très amusante. J’ai pu découvrir concrètement le déroulement des débats au sein des Nations unies ainsi qu’une manière de s’exprimer à première vue difficile mais à laquelle on s’habitue rapidement. Lors des sessions de lobbying j’ai appris à former des alliances avec les autres délégations mais aussi à faire des compromis pour atteindre un objectif commun.Il était difficile mais intéressant de voir que chacun se devait de défendre les intérêts particuliers de leurs pays tout en cherchant une solution commune. » - Cassandre M.-F. (T°3)
“Non seulement FERMUN nous a permis d'interpréter le rôle de délégué et donc de mieux comprendre L’ONU ce qui a été très intéressant, ca nous a aussi permis de rencontrer des personnes de notre âge qui ont tous des profils différents. J’ai beaucoup aimé le fait d’apprendre de nouvelles choses sur certaines cultures et sur certains pays à travers des liens créés avec ces personnes-là.” - Anna S. (T°7)
« Le FERMUN fut une expérience unique et enrichissante pour plusieurs raisons . Nous avons pu apprendre comment les débats formels se déroulent. En effet, avant d’aller au FERMUN je ne savais pas que les débats se passaient de cette manière. On faisait d’abord du lobbying, puis nous proposions des solutions qui furent ensuite l’objet de nos débats. Le FERMUN m’a aussi permis de rencontrer de nouvelles personnes et partager de bons moments avec eux . Je suis même resté en contact avec certains! Si je pouvais donner un conseil: n’ayez pas peur, c’est un jeu de rôle ! » - Yasmine E.A. (T°5)
“Lorsqu’on entend parler des décisions finales de l’ONU dans les journaux ou à la télévision, on voit juste une certaine facette de cette instance supranationale. On ne se rend pas compte de l’immense travail fourni par les délégués des Etats-membres, on oublie que beaucoup de pays ont des intérêts communs et qu’une simple idée qui naît suite à un dialogue pourrait très bien bouleverser le monde. Au FerMUN, j’ai pu comprendre le fonctionnement de l’ONU (notamment débattre dans le siège de l’ONU et dans son environnement était un grand prestige), d’apprendre plus sur un pays que je ne connaissais pas vraiment mais que j’ai dû défendre comme si c'était le mien et j’ai pu rencontrer des jeunes comme moi qui venaient du monde entier. C'était vraiment une expérience inoubliable et je la recommande vivement !” - Olivia D. (T°2)
Olivia V.O. et Lisa Y. ont participé à la conférence dans des rôles de membre de la presse ou de traductrice :
“Beaucoup ne se rendent pas compte de la multiplicité des acteurs qui sont concernés dans le processus de mise en place de lois, notamment au sein d’une organisation internationale telle que l’ONU. C’est en assumant le rôle de “traductrice” au FerMUN que j’ai pu apercevoir que les débats entre délégués ne représentent qu’une partie du processus. Ici,j’ai dû traduire les propositions et textes de lois, du français à l’anglais ou de l’anglais au français, en tenant compte des conventions lexicales et de la structure adaptée des textes législatifs. J’ai beaucoup aimé dialoguer avec d’autres élèves bilingues et pouvoir assister aux débats d’une façon détachée, ce qui nous permettait d’observer de façon neutre les discussions, sans être biaisés en faveur du pays que nous représentions.
Une autre forme de traduction que j’ai pu essayer, c’était l'interprétariat. Celui-ci se distingue de la traduction car il se fait à l’oral, et en direct. C’est à dire que lorsqu’un délégué présentait son argument en français pendant le débat, c’était notre rôle de répéter son discours mais en anglais, dans un microphone (à partir d’une box séparée d'interprètes), qui diffusait directement nos traductions dans les oreillettes des délégués anglophones, afin qu’ils puissent suivre le débat. Cet exercice m’a permis d’améliorer mes capacités de traduction, ce qui m’aide encore dans ma vie de tous les jours, où je trouve parfois cela difficile de m’exprimer en une seule langue, sans utiliser le “franglais.” - Olivia V.O. (T°5)
“Participer au FerMUN en tant que membre de presse m’a permis de me confronter à plusieurs rôles indispensables lors de débats officiels à l’ONU. J’ai eu la chance de pouvoir être initiée au métier de traducteur et d’interprète et comprendre que ce sont les éléments clés au bon déroulement des discussions. Ce sont deux activités différentes mais qui ont un seul et même objectif : rendre le débat compréhensible pour tous les délégués. L'interprétation est sûrement la tâche la plus compliquée mais aussi la plus impressionnante et stimulante puisqu’elle demande beaucoup d’attention et de spontanéité.
L’énergie dégagée par la conférence FerMUN est unique : il y a beaucoup d’étudiants qui viennent de partout dans le monde et qui ont tous envie d’apporter quelque chose à la discussion. C’est une expérience inoubliable, réellement enrichissante et vivement conseillée. Et les locaux officiels de l’ONU sont juste incroyables !” Lisa Y. (T°6)
Des élèves de Terminale ayant suivi la spécialité HGGSP (Histoire Géographie Géopolitique & Sciences politiques) ont participé au FerMUN en janvier dernier. Il s’agit d’un Modèle des Nations Unies (débat pour jeunes étudiants suivant le format des négociations de l’ONU) organisé par le Lycée de Ferney-Voltaire situé à la périphérie de Genève. Les débats du FerMUN ont la chance de se dérouler dans les locaux prestigieux d’organisations internationales dépendant de l’ONU installées à Genève.
Le FerMUN cette année s’est déroulé du 11 au 13 janvier 2023 et les Nations Unies ont accueilli plus de 500 lycéens venant de 20 différents pays. Le thème débattu était l’Action pour le Climat. Ce thème est, bien sûr, fortement d'actualité à cause de l’urgence climatique, mais aussi du rôle moteur de la mobilisation des jeunes pour cette cause.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans une salle du Palais des Nations (ancien bâtiment de la SDN, devenu le siège de la partie de l’ONU installée à Genève). Les débats avaient principalement lieu sur le Campus Biotech, ainsi que dans le bâtiment de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM . Ces deux bâtiments comportent chacun de nombreuses salles équipées de micros, caméras et oreillettes pour accéder à une traduction en direct pendant les débats. Ce sont les salles où sont menés les vrais débats, ce qui rend ces salles très impressionnantes.
Le thème de la conférence était l’environnement.
Nous, les élèves du LFCG, représentions le Kenya dans 5 comités différents, chacun d’entre eux devant, à la fin de la procédure, aboutir à des résolutions répondant à différentes problématiques.
La conférence s’ouvre avec l’annonce de la problématique.
Suite à cela, les principaux pays concernés par la problématique font un discours exprimant leur position et leurs intérêts à propos de celle-ci.
Une fois les différentes positions exprimées, les représentants entrent dans une phase de lobbying où ils doivent échanger avec les délégués des autres pays pour trouver des points et des positions communes, ce qui leur permet de rédiger des clauses communes (ce sont des solutions qui répondent à la problématique) qui forment des résolutions.
Ensuite, les débats commencent! Les clauses sont lues et des amendements sont rédigés pour modifier ou supprimer des clauses.
Ces amendements sont ensuite débattus et des discours sont déclamés en faveur ou défaveur de ces amendements.
L’amendement est voté et nous passons au suivant. À la fin du débat, les délégués peuvent faire des discours pour encourager les autres à voter pour ou contre la résolution.
La conférence s’achève…
Bien sûr nous n’avons pas passé l’entièreté de notre voyage en salles de débats, nous en avons aussi profité pour visiter un peu Genève ! Entre le temps libre de visite du centre-ville, des monuments nationaux et des vues scéniques du célèbre Lac Léman, nous nous sommes vraiment régalées.
Article proposé par les élèves de Terminale HGGSP
Amélie D.-F. (T°1) ; Anna S. (T°7) ; Cassandre M.-F. (T°3) ; Elynn L. N. (T°2) ; Héloïse A. (T°4) ;
Lisa Y. (T°6) ; Margot V. Z. (T°1) ; Olivia D. (T°2) ; Olivia V. O. (T°5) ; Yasmine E. A. (T°5)
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“Le FerMUN, c’est une expérience inoubliable qui développe des relations fortes, la stimulation des débats, et la confiance en soi. Le plus révélateur, c’est de se retrouver face à des élèves venant des quatre coins du monde et pourtant tous liés par une même passion. Cette atmosphère très spéciale suscite une énergie folle qui donne envie de monter sur la tribune et de s’exprimer, parce qu’on sait qu’on sera écouté. On développe d’ailleurs un attachement étrange pour ces individus qu’on ne croise que trois jours mais dont la rencontre laisse une marque: dès la fin de la conférence, tout le monde est pris par une sorte de vague de blues que beaucoup nomment le syndrome post-FerMUN, avec l’impression d’avoir vécu quelque chose à la fois extraordinaire, extrêmement intense et très court.” - Margot V. Z. (T°1)
“J’ai appris à utiliser un vocabulaire et une structure de débat très particuliers (ex: rendre la parole, remercier d’avoir reçu la parole, “motion to follow-up” pour reprendre la parole …). J’ai beaucoup aimé cette façon de débattre car elle était logique et facile à suivre afin de l’appliquer. De plus, cette façon de parler nous force à faire des phrases mieux structurées, claires et globalement éloquentes. J’ai aussi aimé cette façon de parler car c’est un langage qui est à la fois unique aux MUNs (seuls ceux qui ont fait des MUNs y sont habitués) mais pas exclusif au FerMUN (et donc commun à tous les MUNs). Donc par rapport à mon premier MUN (MFINUE 2021) j’ai pu renforcer cette compétence, quelque chose que j’espère construire dessus à mon prochain MUN (avec un peu de chance à l’université)”. - Amélie D.-F. (T°1)
“J’ai trouvé que c’était plus facile de socialiser avec les autres quand on pouvait se cacher derrière une façade de rôle de pays. Ça m’a beaucoup plu d’apprendre sur la vie des autres délégués: où ils habitent, quelle nationalité, de quel type de lycée ils viennent. De plus, dans mon comité, il y avait une grande majorité de délégués complètement bilingues en anglais et en français, même s’ils venaient de lycées en France, au Danemark, à Marrakech, en Suisse, en Espagne, etc. Certains faisaient même l’OIB (comme moi) dans ces pays autour du monde. C’était réconfortant de savoir que ma culture bilingue (ex: parler franglais) n’était pas exclusive à moi et les autres élèves du lycée Charles de Gaulle. J’ai ainsi trouvé que j’avais beaucoup en commun avec les autres délégués, ce qui a renforcé notre lien”. - Amélie D.-F. (T°1)
“J’ai beaucoup aimé pouvoir dialoguer avec d’autres élèves du monde, qui avaient mon âge mais dont les vies quotidiennes sont différentes de la mienne. Certains de mes camarades venaient de lycées en Australie, d’autres du Qatar ou encore du Costa Rica; c’était super intéressant d’échanger sur les différentes vies de chacun d’entre nous, et de se former des contacts à l’étranger que l’on pourra garder pour toujours”. - Olivia V.O. (T°5)
« Avoir participé au FerMUN est une expérience très enrichissante mais aussi très amusante. J’ai pu découvrir concrètement le déroulement des débats au sein des Nations unies ainsi qu’une manière de s’exprimer à première vue difficile mais à laquelle on s’habitue rapidement. Lors des sessions de lobbying j’ai appris à former des alliances avec les autres délégations mais aussi à faire des compromis pour atteindre un objectif commun.Il était difficile mais intéressant de voir que chacun se devait de défendre les intérêts particuliers de leurs pays tout en cherchant une solution commune. » - Cassandre M.-F. (T°3)
“Non seulement FERMUN nous a permis d'interpréter le rôle de délégué et donc de mieux comprendre L’ONU ce qui a été très intéressant, ca nous a aussi permis de rencontrer des personnes de notre âge qui ont tous des profils différents. J’ai beaucoup aimé le fait d’apprendre de nouvelles choses sur certaines cultures et sur certains pays à travers des liens créés avec ces personnes-là.” - Anna S. (T°7)
« Le FERMUN fut une expérience unique et enrichissante pour plusieurs raisons . Nous avons pu apprendre comment les débats formels se déroulent. En effet, avant d’aller au FERMUN je ne savais pas que les débats se passaient de cette manière. On faisait d’abord du lobbying, puis nous proposions des solutions qui furent ensuite l’objet de nos débats. Le FERMUN m’a aussi permis de rencontrer de nouvelles personnes et partager de bons moments avec eux . Je suis même resté en contact avec certains! Si je pouvais donner un conseil: n’ayez pas peur, c’est un jeu de rôle ! » - Yasmine E.A. (T°5)
“Lorsqu’on entend parler des décisions finales de l’ONU dans les journaux ou à la télévision, on voit juste une certaine facette de cette instance supranationale. On ne se rend pas compte de l’immense travail fourni par les délégués des Etats-membres, on oublie que beaucoup de pays ont des intérêts communs et qu’une simple idée qui naît suite à un dialogue pourrait très bien bouleverser le monde. Au FerMUN, j’ai pu comprendre le fonctionnement de l’ONU (notamment débattre dans le siège de l’ONU et dans son environnement était un grand prestige), d’apprendre plus sur un pays que je ne connaissais pas vraiment mais que j’ai dû défendre comme si c'était le mien et j’ai pu rencontrer des jeunes comme moi qui venaient du monde entier. C'était vraiment une expérience inoubliable et je la recommande vivement !” - Olivia D. (T°2)
Olivia V.O. et Lisa Y. ont participé à la conférence dans des rôles de membre de la presse ou de traductrice :
“Beaucoup ne se rendent pas compte de la multiplicité des acteurs qui sont concernés dans le processus de mise en place de lois, notamment au sein d’une organisation internationale telle que l’ONU. C’est en assumant le rôle de “traductrice” au FerMUN que j’ai pu apercevoir que les débats entre délégués ne représentent qu’une partie du processus. Ici,j’ai dû traduire les propositions et textes de lois, du français à l’anglais ou de l’anglais au français, en tenant compte des conventions lexicales et de la structure adaptée des textes législatifs. J’ai beaucoup aimé dialoguer avec d’autres élèves bilingues et pouvoir assister aux débats d’une façon détachée, ce qui nous permettait d’observer de façon neutre les discussions, sans être biaisés en faveur du pays que nous représentions.
Une autre forme de traduction que j’ai pu essayer, c’était l'interprétariat. Celui-ci se distingue de la traduction car il se fait à l’oral, et en direct. C’est à dire que lorsqu’un délégué présentait son argument en français pendant le débat, c’était notre rôle de répéter son discours mais en anglais, dans un microphone (à partir d’une box séparée d'interprètes), qui diffusait directement nos traductions dans les oreillettes des délégués anglophones, afin qu’ils puissent suivre le débat. Cet exercice m’a permis d’améliorer mes capacités de traduction, ce qui m’aide encore dans ma vie de tous les jours, où je trouve parfois cela difficile de m’exprimer en une seule langue, sans utiliser le “franglais.” - Olivia V.O. (T°5)
“Participer au FerMUN en tant que membre de presse m’a permis de me confronter à plusieurs rôles indispensables lors de débats officiels à l’ONU. J’ai eu la chance de pouvoir être initiée au métier de traducteur et d’interprète et comprendre que ce sont les éléments clés au bon déroulement des discussions. Ce sont deux activités différentes mais qui ont un seul et même objectif : rendre le débat compréhensible pour tous les délégués. L'interprétation est sûrement la tâche la plus compliquée mais aussi la plus impressionnante et stimulante puisqu’elle demande beaucoup d’attention et de spontanéité.
L’énergie dégagée par la conférence FerMUN est unique : il y a beaucoup d’étudiants qui viennent de partout dans le monde et qui ont tous envie d’apporter quelque chose à la discussion. C’est une expérience inoubliable, réellement enrichissante et vivement conseillée. Et les locaux officiels de l’ONU sont juste incroyables !” Lisa Y. (T°6)