Comme chaque 8 mars, le Lycée Français Charles de Gaulle s'associe à la Journée Internationale des Droits des Femmes à travers différentes actions.
Au Centre de Documentation et d'Information du Lycée, une sélection d'ouvrages en français et en anglais met en avant les femmes, illustres ou non, d'ici ou d'ailleurs, contemporaines ou historiques, dans des domaines variés, tels que la politique, les sciences, les phénomènes migratoires etc.
En outre, une exposition portant spécifiquement sur les femmes dans les Sciences présente les portraits de femmes biologistes, chimistes, ethnologues, médecins, dont la célèbre Dian Fossey.
It features portraits of nineteen female mathematicians from throughout Europe accompanied by brief descriptions of the mathematical areas on which they work.
The exhibition was launched at the European Congress of Mathematics in Berlin last year and has been touring universities, schools and other locations all over Europe. At the LFCG, the French version of the exhibition "Women of Mathematics throughout Europe" with 13 portraits, was presented on March 3rd 2023.
Dr Sylvie Paycha inaugurated the exhibition in the Reception area of the Lycée where she was welcomed by the Deputy Headteacher, a few pupils and their teachers, Ms Fuller, Ms Valoris and Ms Gibert-Pein (organisers of the Mathematics Festival described hereafter).
Sylvie Paycha is a French mathematician and mathematical physicist working in operator theory as a professor at the University of Potsdam. She has chaired both European Women in Mathematics and L'association femmes et mathématiques.
Pr Paycha delivered a mathematics talk "Compter l'infini" and presented the exhibition to pupils of different age groups. The exhibition is part of a Maths Festival aiming to inspire students and alumni to explore various aspects of Mathematics including theater acts, and conferences by Ecole Polytechnique and Imperial College.
Our Young International Reporters (JRI) even interviewed Dr Paycha.
Alice M. (1°6) a passé une journée auprès de Mme Jean-van Rossum, Ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès de l'Organisation Maritime Internationale basée à Londres, qui chaque année reçoit une de nos élèves pour marquer la date du 8 mars.
Alice a ainsi découvert certains aspects de la diplomatie et un univers professionnel passionnant, au coeur des échanges dans un monde globalisé.
Compte-rendu d'Alice sur sa journée à l'OMI
Ma journée aux côtés de Madame Jean-Van Rossum, Ambassadrice de France à l’OMI
Mercredi 8 mars 2023, en cette Journée Internationale des Droits des Femmes, il pleut sur South Bank où se trouve le siège de l’OMI. L’Organisation Maritime Internationale (OMI ou IMO en anglais) - reste une institution peu connue des Nations Unies. Cependant, si on regarde attentivement la sculpture en métal vert devant sa façade, une proue de bateau où se dresse fièrement un marin, on comprend rapidement quelles sont ses missions. Depuis 1958, l’OMI se charge en effet « d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires ».
Mais pour l’heure, il n’est pas question de sécurité, ni de pollution en mer. Aujourd'hui, j’ai la chance d’accompagner Mme Jean-Van Rossum, ambassadrice à l’OMI à l'occasion de cette journée symbolique.
Nous nous dirigeons tout d’abord jusqu’à la salle de réunion où s’apprête à se tenir une conférence sur l’inégale répartition de l’autorité entre les hommes et les femmes. Madame l'Ambassadrice salue de nombreuses personnes et nous nous asseyons dans l’assemblée après qu’elle ait pris soin d'indiquer à quel pays nous appartenons.
La conférence peut commencer. Le Secrétaire général de l’OMI, M. Kitack Lim, prend la parole, suivi ensuite de Mme Azara A. Prempeh, Directrice de l’administration. Mme Prempeh interroge l’invitée, la journaliste Mary Ann Sieghart, autrice du livre « The authority gap: Why women are still taken less seriously than men, and what we can do about it ». Après une séance de questions-réponses, l’assemblée quitte la salle et se retrouve dans la salle de restaurant à l’étage pour échanger de façon plus informelle avec le personnel de l’OMI et les ambassadrices et ambassadeurs, et délégué.e.s du monde entier.
Là, je fais la rencontre de traducteurs, maîtrisant quelques unes des six langues officielles de l’ONU (l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol) mais également d’une jeune fille de mon âge, Sara, qui elle, accompagne ce jour-là l'ambassadrice du Mexique, Mme González-Blanco.
Normalement la plupart des pays ne sont représentés au Royaume-Uni que par un.e seul.e ambassadeur.rice, la particularité de la France à Londres est d’avoir deux ambassadrices, dont l’une d’elle, Mme Jean-Van Rossum, est la représentante permanente auprès de l'OMI.
Mme Jean-Van Rossum a pour mission de porter la position de la France à l’OMI, de défendre ses intérêts et d’informer le gouvernement français du positionnement de chaque pays. Lorsque je lui pose la question, elle me confirme qu’elle peut aiguiller les décisions prises en France et donner son avis à partir des informations qu’elle a recueillies sur le terrain. Rôle moins connu, elle promeut aussi la langue française au sein de l’OMI, langue importante car c’est une des trois langues de travail avec l’anglais et l’espagnol.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bureau d’un de ses collègues, pour recueillir la liste des pays qui se réuniront prochainement dans le but de créer un régime d’indemnisation pour les États victimes du déversement de substances nocives dans leurs eaux. Madame l’Ambassadrice doit convaincre Paris d’envoyer quelqu’un sur place pour représenter la France lors de ces discussions.
Une fois la liste en main, nous quittons l’OMI et nous engouffrons dans le métro, j’ai un peu de lecture pour le trajet dont, entre autres, un rapport sur les « Diplomaties féministes ». Ce concept consiste pour un État comme la France à promouvoir « l'égalité homme-femme », à travers ses relations diplomatiques.
Nous arrivons maintenant devant le bâtiment de l'ambassade, au 6a Cromwell Place, dont les fenêtres donnent sur le lycée Charles de Gaulle. Là, je rencontre l’équipe de l’OMI et chacun m’explique son métier.
Le temps a filé vite et il est bientôt l’heure pour moi de quitter l’ambassade et de me diriger, tranquillement, vers les portes du Lycée.
Aux côtés de Mme Jean-Van Rossum, j’ai eu l’opportunité ce jour-là de découvrir la diplomatie sur le terrain, de voir quel rôle les femmes peuvent y jouer concrètement et également de découvrir une institution internationale. Je repars avec une vision plus claire du métier de diplomate, de ses missions, de ses activités, de ses fonctions et de la façon dont on peut promouvoir l’égalité homme-femme par son biais.
Comme chaque 8 mars, le Lycée Français Charles de Gaulle s'associe à la Journée Internationale des Droits des Femmes à travers différentes actions.
Au Centre de Documentation et d'Information du Lycée, une sélection d'ouvrages en français et en anglais met en avant les femmes, illustres ou non, d'ici ou d'ailleurs, contemporaines ou historiques, dans des domaines variés, tels que la politique, les sciences, les phénomènes migratoires etc.
En outre, une exposition portant spécifiquement sur les femmes dans les Sciences présente les portraits de femmes biologistes, chimistes, ethnologues, médecins, dont la célèbre Dian Fossey.
It features portraits of nineteen female mathematicians from throughout Europe accompanied by brief descriptions of the mathematical areas on which they work.
The exhibition was launched at the European Congress of Mathematics in Berlin last year and has been touring universities, schools and other locations all over Europe. At the LFCG, the French version of the exhibition "Women of Mathematics throughout Europe" with 13 portraits, was presented on March 3rd 2023.
Dr Sylvie Paycha inaugurated the exhibition in the Reception area of the Lycée where she was welcomed by the Deputy Headteacher, a few pupils and their teachers, Ms Fuller, Ms Valoris and Ms Gibert-Pein (organisers of the Mathematics Festival described hereafter).
Sylvie Paycha is a French mathematician and mathematical physicist working in operator theory as a professor at the University of Potsdam. She has chaired both European Women in Mathematics and L'association femmes et mathématiques.
Pr Paycha delivered a mathematics talk "Compter l'infini" and presented the exhibition to pupils of different age groups. The exhibition is part of a Maths Festival aiming to inspire students and alumni to explore various aspects of Mathematics including theater acts, and conferences by Ecole Polytechnique and Imperial College.
Our Young International Reporters (JRI) even interviewed Dr Paycha.
Alice M. (1°6) a passé une journée auprès de Mme Jean-van Rossum, Ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès de l'Organisation Maritime Internationale basée à Londres, qui chaque année reçoit une de nos élèves pour marquer la date du 8 mars.
Alice a ainsi découvert certains aspects de la diplomatie et un univers professionnel passionnant, au coeur des échanges dans un monde globalisé.
Compte-rendu d'Alice sur sa journée à l'OMI
Ma journée aux côtés de Madame Jean-Van Rossum, Ambassadrice de France à l’OMI
Mercredi 8 mars 2023, en cette Journée Internationale des Droits des Femmes, il pleut sur South Bank où se trouve le siège de l’OMI. L’Organisation Maritime Internationale (OMI ou IMO en anglais) - reste une institution peu connue des Nations Unies. Cependant, si on regarde attentivement la sculpture en métal vert devant sa façade, une proue de bateau où se dresse fièrement un marin, on comprend rapidement quelles sont ses missions. Depuis 1958, l’OMI se charge en effet « d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires ».
Mais pour l’heure, il n’est pas question de sécurité, ni de pollution en mer. Aujourd'hui, j’ai la chance d’accompagner Mme Jean-Van Rossum, ambassadrice à l’OMI à l'occasion de cette journée symbolique.
Nous nous dirigeons tout d’abord jusqu’à la salle de réunion où s’apprête à se tenir une conférence sur l’inégale répartition de l’autorité entre les hommes et les femmes. Madame l'Ambassadrice salue de nombreuses personnes et nous nous asseyons dans l’assemblée après qu’elle ait pris soin d'indiquer à quel pays nous appartenons.
La conférence peut commencer. Le Secrétaire général de l’OMI, M. Kitack Lim, prend la parole, suivi ensuite de Mme Azara A. Prempeh, Directrice de l’administration. Mme Prempeh interroge l’invitée, la journaliste Mary Ann Sieghart, autrice du livre « The authority gap: Why women are still taken less seriously than men, and what we can do about it ». Après une séance de questions-réponses, l’assemblée quitte la salle et se retrouve dans la salle de restaurant à l’étage pour échanger de façon plus informelle avec le personnel de l’OMI et les ambassadrices et ambassadeurs, et délégué.e.s du monde entier.
Là, je fais la rencontre de traducteurs, maîtrisant quelques unes des six langues officielles de l’ONU (l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol) mais également d’une jeune fille de mon âge, Sara, qui elle, accompagne ce jour-là l'ambassadrice du Mexique, Mme González-Blanco.
Normalement la plupart des pays ne sont représentés au Royaume-Uni que par un.e seul.e ambassadeur.rice, la particularité de la France à Londres est d’avoir deux ambassadrices, dont l’une d’elle, Mme Jean-Van Rossum, est la représentante permanente auprès de l'OMI.
Mme Jean-Van Rossum a pour mission de porter la position de la France à l’OMI, de défendre ses intérêts et d’informer le gouvernement français du positionnement de chaque pays. Lorsque je lui pose la question, elle me confirme qu’elle peut aiguiller les décisions prises en France et donner son avis à partir des informations qu’elle a recueillies sur le terrain. Rôle moins connu, elle promeut aussi la langue française au sein de l’OMI, langue importante car c’est une des trois langues de travail avec l’anglais et l’espagnol.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bureau d’un de ses collègues, pour recueillir la liste des pays qui se réuniront prochainement dans le but de créer un régime d’indemnisation pour les États victimes du déversement de substances nocives dans leurs eaux. Madame l’Ambassadrice doit convaincre Paris d’envoyer quelqu’un sur place pour représenter la France lors de ces discussions.
Une fois la liste en main, nous quittons l’OMI et nous engouffrons dans le métro, j’ai un peu de lecture pour le trajet dont, entre autres, un rapport sur les « Diplomaties féministes ». Ce concept consiste pour un État comme la France à promouvoir « l'égalité homme-femme », à travers ses relations diplomatiques.
Nous arrivons maintenant devant le bâtiment de l'ambassade, au 6a Cromwell Place, dont les fenêtres donnent sur le lycée Charles de Gaulle. Là, je rencontre l’équipe de l’OMI et chacun m’explique son métier.
Le temps a filé vite et il est bientôt l’heure pour moi de quitter l’ambassade et de me diriger, tranquillement, vers les portes du Lycée.
Aux côtés de Mme Jean-Van Rossum, j’ai eu l’opportunité ce jour-là de découvrir la diplomatie sur le terrain, de voir quel rôle les femmes peuvent y jouer concrètement et également de découvrir une institution internationale. Je repars avec une vision plus claire du métier de diplomate, de ses missions, de ses activités, de ses fonctions et de la façon dont on peut promouvoir l’égalité homme-femme par son biais.