Au LFCG, la fin d'année rime avec représentations théâtrales. Les élèves de lycée qui suivent l'option théatre avec Mme Leroux ont ainsi donné leurs spectacles en salle Iselin et au Coronet Theatre. De l'absurde de Camus à la disparition mystérieuse d'un groupe scolaire, le public a été conquis par le travail des comédiens et comédiennes en herbe. Quant aux élèves de 3e de l'atelier théâtre, c'est dans la salle Iselin que leurs parents et la communauté LFCG les a applaudis.
Un cas intéressant d'Albert Camus
Les élèves de 1ère/terminale option théâtre se sont attaqués à un monument de l'absurde, l'auteur Albert Camus dont ils ont présenté l'adaptation de Un cas intéressant, fruit de leur travail.
Synopsis
«Si je devais venir en tant que malade, je vous avoue que je viendrais sans enthousiasme. Mais venir en touriste, c'est autre chose.» Ainsi Giovanni Corte, industriel important et toujours pressé, consent-il à pénétrer dans la clinique du mystérieux professeur Schroeder. Admis au dernier étage, celui des cas bénins, il va devoir, pour des raisons diverses, descendre progressivement aux étages inférieurs. Le mal dont il souffre évoque celui d'Ivan Illitch, le héros de Tolstoï ; les médecins ont des traits du Docteur Knock de Jules Romains ; la clinique elle-même pourrait avoir été conçue par Kafka. L'absurde est-il ici la somme des petites absurdités de l'existence, qui prêtent à sourire, ou le nom dont on désigne l'énigme de la mort ? Inspirée de la nouvelle de Dino Buzzati, la pièce de Camus est énigmatique et non dénuée de rires.
Dans la salle
Se partageant les rôles (parfois avec reprise en 48h des répliques de camarades absents !) avec des astuces de costumes et d'accessoires dans un tourbillon de changements de décor infimes mais parlants, les 13 élèves de 1ere et terminale ont donné un spectacle enlevé à la fois drôle et angoissant. De l'hypocondrie au surmenage, en passant par "l'incommunication familiale" et la confiance aveugle dans la réputation plutôt que dans la preuve scientifique, les thèmes résonnent dans notre époque et si l'on rit, c'est souvent jaune...
Comme si nous... l'Assemblée des clairières de Simon Grangeat
Pour préparer leur spectacle, les élèves ont même pu échanger avec l'auteur en visioconférence. Une rencontre utile pour éclairer leur travail sur l'intrigue et les personnages.
Synopsis
Fin avril 1999, dans le massif de la Chartreuse – entre la Savoie et l’Isère – une chorale d’enfants disparaît en rentrant de tournée. Un groupe entier, d’un seul coup. Sans un signe. Sans une trace. Passé le frémissement des premiers jours, le mystère cessa de faire recette et les disparus s’abîmèrent dans l’oubli. Aujourd’hui, nous décidons de reprendre le fil de l’enquête car une lecture nouvelle de ce fait divers pourrait bien apparaître.
Et si ce groupe n’avait pas disparu accidentellement ? S’il s’agissait d’une tentative délibérée d’évasion, de refus du monde guidé par l’impérieuse nécessité de vivre une aventure ? Comme si cette disparition était le premier pas vers un autre monde possible.
Dans la salle
28 comédiennes et comédiens ! Tour à tour, élèves de la chorale disparue, gendarmes en charge de l'enquête, parents de disparus, chauffeur du car ou enseignante/chef de choeur, les élèves de 2nde de l'option théâtre ont réussi un morceau de bravoure. La mise en scène était décapante, ne laissant pas de répit aux spectateurs qui pouvaient vivre l'enquête en temps réel, écouter la douce voix de la soliste ou encore ressentir les soubresauts du car défectueux. Le mystère reste complet quant à cette disparition, mais les hypothèses ont embarqué le public !
Suspect d'Aude Biren
Synopsis
Un village subit une vague de meurtres horribles. Une enquête est en cours, une journaliste est dépêchée sur place. On suspecte rapidement un adolescent étrange et solitaire. Les villageois, sous le coup de l'émotion et de la terreur, ont besoin d'un coupable. Une pièce à l'humour corrosif.
Dans la salle
Une enquête trépidante, des changements de décor au cordeau et les rires du public : des débuts prometteurs pour les dix élèves de 3e qui suivront peut-être l'option théâtre à la rentrée prochaine ! Mmes Leroux et Petit à la régie peuvent être fières de la performance de leurs élèves.
***
BRAVO aux élèves pour ce travail d'une année, ainsi qu'à Mme Leroux - enseignante de lettres et de théâtre - et Alexiane Cazenave - intervenante théâtre au LFCG - pour avoir mené les groupes du lycée jusqu'à leur performance scénique enlevée où chacun et chacune, bravant parfois une grande timidité, a pu contribuer aux applaudissements sincères des spectateurs en prenant du plaisir sur scène !
Au LFCG, la fin d'année rime avec représentations théâtrales. Les élèves de lycée qui suivent l'option théatre avec Mme Leroux ont ainsi donné leurs spectacles en salle Iselin et au Coronet Theatre. De l'absurde de Camus à la disparition mystérieuse d'un groupe scolaire, le public a été conquis par le travail des comédiens et comédiennes en herbe. Quant aux élèves de 3e de l'atelier théâtre, c'est dans la salle Iselin que leurs parents et la communauté LFCG les a applaudis.
Un cas intéressant d'Albert Camus
Les élèves de 1ère/terminale option théâtre se sont attaqués à un monument de l'absurde, l'auteur Albert Camus dont ils ont présenté l'adaptation de Un cas intéressant, fruit de leur travail.
Synopsis
«Si je devais venir en tant que malade, je vous avoue que je viendrais sans enthousiasme. Mais venir en touriste, c'est autre chose.» Ainsi Giovanni Corte, industriel important et toujours pressé, consent-il à pénétrer dans la clinique du mystérieux professeur Schroeder. Admis au dernier étage, celui des cas bénins, il va devoir, pour des raisons diverses, descendre progressivement aux étages inférieurs. Le mal dont il souffre évoque celui d'Ivan Illitch, le héros de Tolstoï ; les médecins ont des traits du Docteur Knock de Jules Romains ; la clinique elle-même pourrait avoir été conçue par Kafka. L'absurde est-il ici la somme des petites absurdités de l'existence, qui prêtent à sourire, ou le nom dont on désigne l'énigme de la mort ? Inspirée de la nouvelle de Dino Buzzati, la pièce de Camus est énigmatique et non dénuée de rires.
Dans la salle
Se partageant les rôles (parfois avec reprise en 48h des répliques de camarades absents !) avec des astuces de costumes et d'accessoires dans un tourbillon de changements de décor infimes mais parlants, les 13 élèves de 1ere et terminale ont donné un spectacle enlevé à la fois drôle et angoissant. De l'hypocondrie au surmenage, en passant par "l'incommunication familiale" et la confiance aveugle dans la réputation plutôt que dans la preuve scientifique, les thèmes résonnent dans notre époque et si l'on rit, c'est souvent jaune...
Comme si nous... l'Assemblée des clairières de Simon Grangeat
Pour préparer leur spectacle, les élèves ont même pu échanger avec l'auteur en visioconférence. Une rencontre utile pour éclairer leur travail sur l'intrigue et les personnages.
Synopsis
Fin avril 1999, dans le massif de la Chartreuse – entre la Savoie et l’Isère – une chorale d’enfants disparaît en rentrant de tournée. Un groupe entier, d’un seul coup. Sans un signe. Sans une trace. Passé le frémissement des premiers jours, le mystère cessa de faire recette et les disparus s’abîmèrent dans l’oubli. Aujourd’hui, nous décidons de reprendre le fil de l’enquête car une lecture nouvelle de ce fait divers pourrait bien apparaître.
Et si ce groupe n’avait pas disparu accidentellement ? S’il s’agissait d’une tentative délibérée d’évasion, de refus du monde guidé par l’impérieuse nécessité de vivre une aventure ? Comme si cette disparition était le premier pas vers un autre monde possible.
Dans la salle
28 comédiennes et comédiens ! Tour à tour, élèves de la chorale disparue, gendarmes en charge de l'enquête, parents de disparus, chauffeur du car ou enseignante/chef de choeur, les élèves de 2nde de l'option théâtre ont réussi un morceau de bravoure. La mise en scène était décapante, ne laissant pas de répit aux spectateurs qui pouvaient vivre l'enquête en temps réel, écouter la douce voix de la soliste ou encore ressentir les soubresauts du car défectueux. Le mystère reste complet quant à cette disparition, mais les hypothèses ont embarqué le public !
Suspect d'Aude Biren
Synopsis
Un village subit une vague de meurtres horribles. Une enquête est en cours, une journaliste est dépêchée sur place. On suspecte rapidement un adolescent étrange et solitaire. Les villageois, sous le coup de l'émotion et de la terreur, ont besoin d'un coupable. Une pièce à l'humour corrosif.
Dans la salle
Une enquête trépidante, des changements de décor au cordeau et les rires du public : des débuts prometteurs pour les dix élèves de 3e qui suivront peut-être l'option théâtre à la rentrée prochaine ! Mmes Leroux et Petit à la régie peuvent être fières de la performance de leurs élèves.
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BRAVO aux élèves pour ce travail d'une année, ainsi qu'à Mme Leroux - enseignante de lettres et de théâtre - et Alexiane Cazenave - intervenante théâtre au LFCG - pour avoir mené les groupes du lycée jusqu'à leur performance scénique enlevée où chacun et chacune, bravant parfois une grande timidité, a pu contribuer aux applaudissements sincères des spectateurs en prenant du plaisir sur scène !