Que ce soit à l’échelle de la vie quotidienne des Romains ou à celle des conquêtes européennes de Jules César, l’enseignement d’option latin permet, en activité de classe et en sortie scolaire, d’en apprendre davantage sur la période antique.
Ainsi, les élèves latinistes de Mme de Tregomain ont-ils fabriqué des ustensiles, objets de culte, bijoux etc. avant de se rendre au Museum of London pour découvrir les dessous anciens de Londres quand la ville s’appelait Londinium.
Des classiques fibules, aux urnes funéraires, en passant par les bulla, pendentifs de baptême portés par les enfants libres jusqu’à l’âge adulte (garçons) ou jusqu’à leurs noces (filles), ou les strigiles utilisés aux bains, sans oublier les vases de libation, ou les sistres, percussions servant au culte de la déesse Isis, ni les sceaux marque-pain, les élèves ont exercé leurs talents d’arts plastiques pour recréer en divers matériaux – terre cuite, papier, tissu… – des objets les plus banals aux plus sacrés. En les reproduisant, on comprend mieux l’utilité ou la symbolique des artefacts observés dans des vitrines de musée.
Lors de leur visite du Museum of London guidée par une conférencière, les élèves ont revu le programme d’histoire antique sur les conquêtes romaines du Ier siècle en Angleterre de Caligula à César en passant par Claudius. Ils y ont appris que la première capitale romaine au Royaume-Uni fut Camulodunum (Colchester), bientôt suivie par Londinium, et que le London Bridge, maintes fois reconstruit, fut le seul pont de la capitale pendant plus de 1700 ans. La visite fut aussi l’occasion de rappeler le rôle de Boudicca, Reine des Iceni, farouche opposante à l’invasion romaine, ou celui de l’Empereur Hadrien dont le mur de défense au Nord marque encore la séparation entre l’Angleterre et l’Écosse. En écho à ce mur défensif, on peut dans Londres retrouver des vestiges du London Wall achevé en 225 et encerclant la ville et son forum, sa basilique, ses bains publics, et son fort.
Hormis les aspects guerriers, c’est aussi le quotidien des Romains qui figure dans le musée, ainsi que toutes les innovations à vocation civile, commerciale, religieuse ou militaire qui furent développées à l’époque (éducation des garçons, construction de routes pavées, ponts et aqueducs, de systèmes d’égoûts pour l'évacuation des eaux usées ou de chauffage par le sol, invention de mesures toujours en usage aujourd’hui, du latin, des chiffres romains, ou encore de la monnaie) contribuant à la grandeur et à l’expansion de Rome.
Inutile de prendre l’avion pour plonger dans le passé antique, une promenade dans Londres peut suffire !
Que ce soit à l’échelle de la vie quotidienne des Romains ou à celle des conquêtes européennes de Jules César, l’enseignement d’option latin permet, en activité de classe et en sortie scolaire, d’en apprendre davantage sur la période antique.
Ainsi, les élèves latinistes de Mme de Tregomain ont-ils fabriqué des ustensiles, objets de culte, bijoux etc. avant de se rendre au Museum of London pour découvrir les dessous anciens de Londres quand la ville s’appelait Londinium.
Des classiques fibules, aux urnes funéraires, en passant par les bulla, pendentifs de baptême portés par les enfants libres jusqu’à l’âge adulte (garçons) ou jusqu’à leurs noces (filles), ou les strigiles utilisés aux bains, sans oublier les vases de libation, ou les sistres, percussions servant au culte de la déesse Isis, ni les sceaux marque-pain, les élèves ont exercé leurs talents d’arts plastiques pour recréer en divers matériaux – terre cuite, papier, tissu… – des objets les plus banals aux plus sacrés. En les reproduisant, on comprend mieux l’utilité ou la symbolique des artefacts observés dans des vitrines de musée.
Lors de leur visite du Museum of London guidée par une conférencière, les élèves ont revu le programme d’histoire antique sur les conquêtes romaines du Ier siècle en Angleterre de Caligula à César en passant par Claudius. Ils y ont appris que la première capitale romaine au Royaume-Uni fut Camulodunum (Colchester), bientôt suivie par Londinium, et que le London Bridge, maintes fois reconstruit, fut le seul pont de la capitale pendant plus de 1700 ans. La visite fut aussi l’occasion de rappeler le rôle de Boudicca, Reine des Iceni, farouche opposante à l’invasion romaine, ou celui de l’Empereur Hadrien dont le mur de défense au Nord marque encore la séparation entre l’Angleterre et l’Écosse. En écho à ce mur défensif, on peut dans Londres retrouver des vestiges du London Wall achevé en 225 et encerclant la ville et son forum, sa basilique, ses bains publics, et son fort.
Hormis les aspects guerriers, c’est aussi le quotidien des Romains qui figure dans le musée, ainsi que toutes les innovations à vocation civile, commerciale, religieuse ou militaire qui furent développées à l’époque (éducation des garçons, construction de routes pavées, ponts et aqueducs, de systèmes d’égoûts pour l'évacuation des eaux usées ou de chauffage par le sol, invention de mesures toujours en usage aujourd’hui, du latin, des chiffres romains, ou encore de la monnaie) contribuant à la grandeur et à l’expansion de Rome.
Inutile de prendre l’avion pour plonger dans le passé antique, une promenade dans Londres peut suffire !