Le partenariat du LFCG avec la Comédie-Française a repris. Pour tous les élèves de Première du Lycée, cela signifie quelques précieuses séances de lecture expressive animées par Nicolas Lormeau, sociétaire du Français.
L’épreuve orale anticipée de français du baccalauréat commence par la lecture à voix haute du texte que la candidate ou le candidat devra ensuite expliquer et commenter. Pour le comédien, la première impression donnée lors de cet exercice oral peut jouer une grande part dans l’évaluation finale. En effet, un texte bien lu est un texte bien compris.
Lors d’une séance en visioconférence, Nicolas Lormeau a appris aux élèves à annoter leur texte dans l’optique de l’oral. Avec des symboles, on ajoute des ponctuations invisibles, des liaisons à faire, on figure le ton qui monte pour les phrases en suspens, qui descend dans les phrases affirmatives etc. Armés de ce code, les élèves ont préparé la séance suivante.
Cette fois, le comédien a rencontré les classes au Lycée. La consigne du premier exercice est simple : se lever et dire « Je m’appelle … Je vais lire … de … ». Commence alors un tour de table où chacune et chacun s’essaie, même l'enseignant.e, et où l’animateur reprend systématiquement, mais avec humour et bienveillance, tous les parasites de la bonne élocution : hésitations, « euh », pauses mal placées, « et » surnuméraires, « bonjour » inutiles etc. L’autre point de vigilance est le volume de la voix qui doit tour à tour être capable de traduire la douce intimité d'une scène d'amour avec assez de force pour atteindre les spectateurs des derniers rangs du théâtre, de traverser les vitres pour atteindre un groupe d'amis au milieu de la cour, ou d'interpeller des skieurs partis trop loin sur une piste. Avec ces images parlantes, Nicolas Lormeau illustre l’exemple à suivre d’une voix bien posée, ni trop grave ni trop aigüe pour ménager les cordes vocales et capter l’attention.
Une fois identifiés les exigences techniques et les défauts faciles à corriger pour une diction sobre et captivante, on passe à l’exercice sur le sens. Là encore, c’est dans l’imaginaire que l’on puise l’efficience de la transmission : le lecteur expressif doit se raconter l’histoire non-dite et non-écrite du texte puis la raconter à l’auditeur/examinateur pour lui faire ressentir le vrai des émotions du texte. Quelle époque, quel décor, quel personnage, de quel âge, de quelle condition, de quelle apparence, que vit-elle, qu’a-t-il vécu auparavant, que se passera-t-il ensuite… ?
Pour encourager les élèves à se lancer dans ces exercices et à faire leur cette pratique de la lecture expressive, Nicolas Lormeau énonce une vérité « Dans ce que j’enseigne, il suffit d’essayer pour réussir ». Pas de compétences techniques à maîtriser ou de formules savantes à retenir, juste purifier son propos de tous les tics de langage, mots et sons inutiles et se lancer d’une voix qui porte pour emmener son auditoire sur les chemins du récit implicite caché dans chaque texte.
Un bon programme d’entraînement pour les épreuves de fin d’année : il n’y a plus qu’à essayer pour réussir !
Le partenariat du LFCG avec la Comédie-Française a repris. Pour tous les élèves de Première du Lycée, cela signifie quelques précieuses séances de lecture expressive animées par Nicolas Lormeau, sociétaire du Français.
L’épreuve orale anticipée de français du baccalauréat commence par la lecture à voix haute du texte que la candidate ou le candidat devra ensuite expliquer et commenter. Pour le comédien, la première impression donnée lors de cet exercice oral peut jouer une grande part dans l’évaluation finale. En effet, un texte bien lu est un texte bien compris.
Lors d’une séance en visioconférence, Nicolas Lormeau a appris aux élèves à annoter leur texte dans l’optique de l’oral. Avec des symboles, on ajoute des ponctuations invisibles, des liaisons à faire, on figure le ton qui monte pour les phrases en suspens, qui descend dans les phrases affirmatives etc. Armés de ce code, les élèves ont préparé la séance suivante.
Cette fois, le comédien a rencontré les classes au Lycée. La consigne du premier exercice est simple : se lever et dire « Je m’appelle … Je vais lire … de … ». Commence alors un tour de table où chacune et chacun s’essaie, même l'enseignant.e, et où l’animateur reprend systématiquement, mais avec humour et bienveillance, tous les parasites de la bonne élocution : hésitations, « euh », pauses mal placées, « et » surnuméraires, « bonjour » inutiles etc. L’autre point de vigilance est le volume de la voix qui doit tour à tour être capable de traduire la douce intimité d'une scène d'amour avec assez de force pour atteindre les spectateurs des derniers rangs du théâtre, de traverser les vitres pour atteindre un groupe d'amis au milieu de la cour, ou d'interpeller des skieurs partis trop loin sur une piste. Avec ces images parlantes, Nicolas Lormeau illustre l’exemple à suivre d’une voix bien posée, ni trop grave ni trop aigüe pour ménager les cordes vocales et capter l’attention.
Une fois identifiés les exigences techniques et les défauts faciles à corriger pour une diction sobre et captivante, on passe à l’exercice sur le sens. Là encore, c’est dans l’imaginaire que l’on puise l’efficience de la transmission : le lecteur expressif doit se raconter l’histoire non-dite et non-écrite du texte puis la raconter à l’auditeur/examinateur pour lui faire ressentir le vrai des émotions du texte. Quelle époque, quel décor, quel personnage, de quel âge, de quelle condition, de quelle apparence, que vit-elle, qu’a-t-il vécu auparavant, que se passera-t-il ensuite… ?
Pour encourager les élèves à se lancer dans ces exercices et à faire leur cette pratique de la lecture expressive, Nicolas Lormeau énonce une vérité « Dans ce que j’enseigne, il suffit d’essayer pour réussir ». Pas de compétences techniques à maîtriser ou de formules savantes à retenir, juste purifier son propos de tous les tics de langage, mots et sons inutiles et se lancer d’une voix qui porte pour emmener son auditoire sur les chemins du récit implicite caché dans chaque texte.
Un bon programme d’entraînement pour les épreuves de fin d’année : il n’y a plus qu’à essayer pour réussir !