Dans le cadre de leur cours d’Enseignement Civique et Moral avec Mme Houdelette, les élèves de 1e2 ont bénéficié des précieux conseils de Maître Sybille Raphael, avocate et solicitor, spécialiste de la prise de parole en public et intervenante au sein d'InitiaDroit.
Après avoir détaillé tous les types d’arguments (scientifique, intime, d’autorité, raisonnement par l’absurde…), deux discours très différents ont été analysés. Celui de J.K. Rowling lors de la cérémonie de remise des diplômes à l'université d'Harvard et le discours de fin de mandat de Barack Obama (à voir ou revoir en cliquant sur les noms). Forts de l’analyse de ces discours, les élèves ont ensuite participé à des ateliers pratiques, dont un exercice de groupe avec présentation d’une argumentation de type débat d’opinions sur la légalisation du cannabis ou la justification de la journée internationale des droits des femmes.
Les retours constructifs du reste de la classe et de Mme Raphael ont permis de dégager quelques constantes :
Sybille Raphael a ensuite partagé ses recettes pour écrire un discours percutant. 90% du travail est invisible au final, la délivrance du discours n’en représentant que 10%. Il est essentiel de parler de quelque chose qui tient à cœur à l’orateur. Dérouler telle une pelote toutes les idées, associations d’idées et images qui viennent en tête. L’éventail des sources est large, y compris des livres ou des films. Le discours doit être structuré avec une introduction, des arguments et une conclusion. Il est fondamental de créer du lien avec l’auditoire en rappelant des expériences communes et de donner vie à son histoire en faisant appel aux cinq sens. On doit faire rêver son auditoire. Au-delà des idées, le champ lexical de chaque mot-clé doit être exploité avec ses synonymes, ses antonymes. Chaque mot compte, doit être exploité au maximum, parfois mis en exergue ; les mots banals seront remplacés, les mots inutiles éliminés. Les rimes, les assonances et dissonances marquent les esprits, tout autant que le silence. La voix doit varier dans son rythme, son volume, sa tessiture, son ton. Le calme et la douceur peuvent aussi convaincre. Les registres peuvent aller de l’humour au dramatique, le sérieux faisant place au léger, pour apporter de la couleur. Les mains, les jambes, la posture, les gestes et les déplacements appuient le discours autant que le regard et le sourire.
Une fois que le discours est bien rédigé, il faut l’apprendre par cœur, comme un aide-mémoire, pour éviter de lire et ainsi garder toujours le contact visuel avec l’auditoire. L’orateur doit prendre du plaisir et s’amuser, son public, tel une éponge, n’en sera que mieux disposé à l’écouter et à le suivre.
En synthèse de la séance, Sybille Raphael a récapitulé ses 10 trucs infaillibles en anglais :
Nul doute que les élèves, dont les examens battent leur plein en ce mois de juin, sauront mettre à profit cette précieuse boîte à outils lors de leurs épreuves orales à venir.
Dans le cadre de leur cours d’Enseignement Civique et Moral avec Mme Houdelette, les élèves de 1e2 ont bénéficié des précieux conseils de Maître Sybille Raphael, avocate et solicitor, spécialiste de la prise de parole en public et intervenante au sein d'InitiaDroit.
Après avoir détaillé tous les types d’arguments (scientifique, intime, d’autorité, raisonnement par l’absurde…), deux discours très différents ont été analysés. Celui de J.K. Rowling lors de la cérémonie de remise des diplômes à l'université d'Harvard et le discours de fin de mandat de Barack Obama (à voir ou revoir en cliquant sur les noms). Forts de l’analyse de ces discours, les élèves ont ensuite participé à des ateliers pratiques, dont un exercice de groupe avec présentation d’une argumentation de type débat d’opinions sur la légalisation du cannabis ou la justification de la journée internationale des droits des femmes.
Les retours constructifs du reste de la classe et de Mme Raphael ont permis de dégager quelques constantes :
Sybille Raphael a ensuite partagé ses recettes pour écrire un discours percutant. 90% du travail est invisible au final, la délivrance du discours n’en représentant que 10%. Il est essentiel de parler de quelque chose qui tient à cœur à l’orateur. Dérouler telle une pelote toutes les idées, associations d’idées et images qui viennent en tête. L’éventail des sources est large, y compris des livres ou des films. Le discours doit être structuré avec une introduction, des arguments et une conclusion. Il est fondamental de créer du lien avec l’auditoire en rappelant des expériences communes et de donner vie à son histoire en faisant appel aux cinq sens. On doit faire rêver son auditoire. Au-delà des idées, le champ lexical de chaque mot-clé doit être exploité avec ses synonymes, ses antonymes. Chaque mot compte, doit être exploité au maximum, parfois mis en exergue ; les mots banals seront remplacés, les mots inutiles éliminés. Les rimes, les assonances et dissonances marquent les esprits, tout autant que le silence. La voix doit varier dans son rythme, son volume, sa tessiture, son ton. Le calme et la douceur peuvent aussi convaincre. Les registres peuvent aller de l’humour au dramatique, le sérieux faisant place au léger, pour apporter de la couleur. Les mains, les jambes, la posture, les gestes et les déplacements appuient le discours autant que le regard et le sourire.
Une fois que le discours est bien rédigé, il faut l’apprendre par cœur, comme un aide-mémoire, pour éviter de lire et ainsi garder toujours le contact visuel avec l’auditoire. L’orateur doit prendre du plaisir et s’amuser, son public, tel une éponge, n’en sera que mieux disposé à l’écouter et à le suivre.
En synthèse de la séance, Sybille Raphael a récapitulé ses 10 trucs infaillibles en anglais :
Nul doute que les élèves, dont les examens battent leur plein en ce mois de juin, sauront mettre à profit cette précieuse boîte à outils lors de leurs épreuves orales à venir.