Toutes les classes de 6e ont eu le plaisir d’accueillir Mme Besnier, professeur émérite d’Assyriologie à l’Université de Cambridge, pour une présentation sur les premières écritures et de découvrir la langue sumérienne lors d’un atelier sur l’écriture cunéiforme autour de l’histoire du roi Gudea, souverain de la cité-État de Lagash, en Mésopotamie, dans le pays de Sumer qui a régné d’environ 2140 à 2120 av. J.-C.
L'écriture cunéiforme est un système d'écriture, le plus vieux connu avec les hiéroglyphes, mis au point en Basse Mésopotamie autour de 3200 av. J.-C., qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux XVIIIe et XIXe siècles.
Cette écriture se pratique par incision à l'aide d'un calame (roseau taillé en pointe dont on se sert pour l’écriture ; à sec sur des tablettes d’argile ou trempé dans l’encre sur papyrus, parchemin, papier etc.) sur des tablettes d'argile, ou sur une grande variété d'autres supports.
Le système cunéiforme est constitué de plusieurs centaines de signes pouvant avoir plusieurs valeurs : les phonogrammes (phonétiques), transcrivant uniquement un son, plus précisément une syllabe, ou les idéogrammes/logogrammes, représentant une chose.
Toutes les classes de 6e ont eu le plaisir d’accueillir Mme Besnier, professeur émérite d’Assyriologie à l’Université de Cambridge, pour une présentation sur les premières écritures et de découvrir la langue sumérienne lors d’un atelier sur l’écriture cunéiforme autour de l’histoire du roi Gudea, souverain de la cité-État de Lagash, en Mésopotamie, dans le pays de Sumer qui a régné d’environ 2140 à 2120 av. J.-C.
L'écriture cunéiforme est un système d'écriture, le plus vieux connu avec les hiéroglyphes, mis au point en Basse Mésopotamie autour de 3200 av. J.-C., qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux XVIIIe et XIXe siècles.
Cette écriture se pratique par incision à l'aide d'un calame (roseau taillé en pointe dont on se sert pour l’écriture ; à sec sur des tablettes d’argile ou trempé dans l’encre sur papyrus, parchemin, papier etc.) sur des tablettes d'argile, ou sur une grande variété d'autres supports.
Le système cunéiforme est constitué de plusieurs centaines de signes pouvant avoir plusieurs valeurs : les phonogrammes (phonétiques), transcrivant uniquement un son, plus précisément une syllabe, ou les idéogrammes/logogrammes, représentant une chose.